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HISTOIRE de l'établissement Jean Sarran

Tout d'abord Hôtel Dieu, (ancêtre de l'Hôpital) accueillant orphelins, malades, et indigents, sous l'administration de l'Église. Il s'agissait surtout d'un lieu d’asile où le salut des âmes l’emportait sur la guérison des corps. Il fut tenu durant de longues années par des religieuses, "Filles de la Charité de St Vincent de Paul". (Sœurs de la Charité).

Datant du Moyen-âge, l'Hôtel Dieu, a subit d'importants travaux d'agrandissement au XVIII° et XIX siècle qui ont fortement modifié l'aspect initial. De 1766 à 1770 l'Hôtel Dieu est entièrement reconstruit sur l'emplacement initial.

Pour les plus férus, découvrez ----> Tout l'historique de l'Hotel Dieu 

(par Joseph Guyot - Historien)

L'ancienne Maison de Retraite implantée sur le site de l'Ancien hôtel Dieu, fut en 1995 baptisée "Jean Sarran*" en hommage à ce dernier décédé cette même année, en présence de Bernard Kouchner et Mme Annie Sarran, dotée de 90 lits (78 chambres) elle fut jusqu'alors gérée par le Centre hospitalier Sud Essonne et installé sur deux sites, mais l'établissement Jean-Sarran n'était plus conforme pour accueillir des personnes âgées. L'ARS a donc demandé la fermeture de la structure Hôtel-Dieu qui a opté pour une réduction progressive de ses effectifs entre 2016 et 2018.

Sur un nouveau site, un nouveau bâtiment sur trois niveaux a donc été construit sur un terrain de la municipalité de Dourdan de 7.836 mètres carrés. Pour intégrer le Service Essonnien du Grand-Âge, Groupe d'EHPAD Publics, récompensé comme N°1, au palmarès national MDRS 2020-21

Le nouveau site a pu ouvrir ses portes aux résidents au mois de septembre 2020,

JEAN SARRAN

Né à Niort en 1933 – décédé le 17 mai 1995,

Père de trois enfants, Médecin Généraliste à Dourdan durant 30 années, très apprécié par ses concitoyens il fut très tôt qualifié de Philanthrope tant son implication auprès des familles dourdannaises fut pleine et entière pour deux générations, dans le droit fil d'un "Médecin de campagne". Il fut également Conseil Municipal durant une mandature (1971 à 1977).

HISTOIRE de DOURDAN

Dourdan (prononcé [uʁɑ̃

est une commune française située à quarante-quatre kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l’Essonne dans la région Île-de-France. Elle est le chef-lieu du canton de Dourdan, le siège de la communauté de communes Le Dourdannais en Hurepoix.

 

Le nom de la commune s’explique par la liaison des mots d’origine celtique Dor ou Dour qui signifiait eau ou rivière et Dan qui signifiait colline. Au IVe siècle, un roi païen portait le nom de Dordanus, il aurait finalement laissé son nom à la commune.

 

Village celte puis cité gallo-romaine, berceau des Capétiens et ville royale depuis le Xe siècle, capitale du Hurepoix, Dourdan est aujourd’hui encore célèbre pour son château du XIIIe siècle exceptionnellement conservé et sa vaste forêt. Située aux portes de l’agglomération parisienne à mi-chemin entre la capitale et Chartres, ses monuments, son musée et ses espaces naturels en font un site touristique important du département.

Le château de Dourdan est un ancien château fort, du début du XIIIe siècle, dont les vestiges se dressent dans l'ancienne province de Hurepoix

Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 9 décembre 1964.

 

Historique

Au Xe siècle, Dourdan faisait partie des fiefs de Hugues le Grand qui y fit construire un castelet en bois, situé à une centaine de mètres au nord-ouest de l'actuel château, où il s'éteint en 956. Cette construction perdura suffisamment longtemps pour que Louis VII (1120-1180) en fasse, dit-on, une de ses résidences de chasse.

 

Entre 1220 et 1222, Philippe Auguste charge Maître Eudes de diriger en même temps les travaux de plusieurs forteresses : Dourdan et Montreuil-Bellay ; un nouveau château est construit à l'emplacement du château capétien. Château le plus abouti de Philippe Auguste, il reprend les caractéristiques des châteaux philippiens de l'époque, comparable aux châteaux de Gisors ou d'Angers et dans une moindre mesure au Louvre. Caractéristique de l'architecture militaire de cette époque, il était bâti sur un plan carré, protégé par des tours d'angles et un donjon isolé. Le château était entouré d'un fossé qui isolait également le donjon.

 

En 1240, Louis IX l'offrit à sa mère Blanche de Castille puis en 1260 à sa femme Marguerite de Provence. Ce fut ensuite un rendez-vous de chasse pour Philippe le Hardi et Philippe le Bel qui le donna en 1307 à son frère le comte d'Évreux.

En 1314, à la suite du scandale de la Tour de Nesle, Jeanne II de Bourgogne, un temps compromise fut enfermée dans le donjon du château. Le château devint la propriété de Jean Ier en 1385 qui fit ajouter les fortifications de la ville. Cela n'empêcha pas, pendant la guerre de Cent Ans, le pillage de la ville par les Anglais en 1428 et l'emprisonnement en 1430 d'Étienne de Vignolles dit La Hire, compagnon de Jeanne d'Arc dans le donjon avant son évasion en 1431.

 

En 1477, Louis XI réintégra le château au domaine royal, ce qui fut suivi par une série de sièges durant les affrontements entre Armagnacs et Bourguignons.

En 1512, pour rembourser la dette du roi, le domaine revint à Louis Malet de Graville jusqu'à sa mort où il fut rendu à Louis XII. Il faisait partie en 1522 de la succession en faveur de François Ier qui le donna en 1526 à sa favorite Anne de Pisseleu, comtesse d'Étampes.

Récupéré en 1547 par Henri II, il fut vendu à François de Guise.

 

En 1567, au cours des guerres de religion, les protestants saccagèrent la ville, le capitaine des forces se réfugia dans le donjon qui fut pris le 17 mai 1591. Il fut alors donné par Henri IV à son surintendant des finances Nicolas Harlay de Sancy qui fit construire les bâtiments accolés aux courtines sud, puis au duc de Sully qui fit combler le fossé entourant le donjon et ajouter les écuries.

En 1611, Louis XIII racheta le château pour le donner à sa mère Marie de Médicis qui fit construire en 1624 un corps de garde pour loger les mousquetaires. En 1652, Louis XIV l'offrit à sa mère Anne d'Autriche, puis en 1672, il revint à Philippe d'Orléans qui le transforma en 1690 en prison royale. Le château accueillit jusqu’à 300 prisonniers comme l'indiquent les registres d’écrou de la période révolutionnaire.

 

En 1792, le château devint propriété du département français de Seine-et-Oise qui maintint la prison jusqu'en 1819 où elle fut déclassée en prison municipale accompagnée d'un dépôt de militaires jusqu'en 1852, date du rachat par Amédée Guénée, qui le transmet à son cousin Ludovic Guyot, lui-même le laissant à son fils Joseph Guyot.

En 1961, sa fille la comtesse Gaillard de la Valdène le vendit en viager à la commune de Dourdan.

 

Suivit alors une période de restauration : le 9 décembre 1964 le château fut classé aux monuments historiques ; en 1972, la tour nord-est fut restaurée ; entre 1975 et 1977, les fossés entourant le donjon furent dégagés ; entre 1980 et 1982, la toiture et une partie de la façade côté cour furent refaites, suivies, entre 1983 et 1984, du donjon, d'une tour d'angle et des courtines et de 1986 à 1987, de la réfection de toutes les façades côté cour et des meurtrières du châtelet.

Au début du XIXe siècle, nouvelle mutation, Dourdan accueillit une concentration importante de maisons d’édition spécialisées en architecture, à l’origine des premiers catalogues permettant aux maîtres d’ouvrage de choisir leurs futures résidences sur illustration. Devenu un district en 1790, à partir de 1800 et jusqu’en 1967, la commune était chef-lieu de deux cantons, successivement rattachés aux arrondissements d’Étampes, Rambouillet et à nouveau Étampes. Le 24 août 1806, Napoléon Ier et l’impératrice Joséphine visitèrent la commune. En 1809, puis en totalité en 1863, la mairie s’installa dans le château du Parterre. Entre 1836 et 1850 fut réalisée la halle longue de trente-huit mètres et large de quatorze. Le château acheté en 1852 par Amédée Guénée, revint en 1863 à Louis-Joseph Guyot qui le rénova.

 

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